Thème 1: La démocratie en France de 1848 à nos jours

 
 

La démocratie en France

de 1848 à nos jours.

 

 

1840 à 1848 : monarchie

1848 à 1852 : IIème République

1852 à 1870 : second empire

1870 à 1940 : IIIème République

1940 à 1945 : Régime de Vichy

1945 à 1958 : IVème République

1958 à nos jours : Vème République

 

De Gaules : 1958-1969

Pompidou : 1969-1974

Giscard d’Estaing : 1974-1981

Mitterrand : 1981-1995

Chirac : 1995-2007

Sarkozy : 2007-...

 

I/ La difficile construction de la démocratie parlementaire

 

A/ La révolution de 1848 instaure le suffrage universel

 

Jusqu’en 1848, la France est une monarchie constitutionnelle, avec le roi Louis-Philippe. Le suffrage censitaire : seul les plus riches qui payent un minimum d’impôt on le droit de vote.

En Février 1848, révolution à Paris, Louis-Philippe est renversé.

On proclame la seconde république. Un gouvernement provisoire est mis en place.

L’organisation des élections en mai en 1848, on élit une assemblée législative, majorité de monarchiste et de républicains très conservateurs.

Décembre 1848 : élection présidentielle.

 

Louis-Napoléon Bonaparte : neuve de Napoléon 1er. Il va bénéficier du prestige de son oncle qui était très populaire parmi les français. A la fois parmi les classes aisé mais aussi parmi les paysans. Victoire de Louis-Napoléon Bonaparte. Entre 1849 et 1851, Louis Napoléon va gouverner avec une assemblée législative qui lui est hostile.

En mai 1850, l’assemblée va voté une loi très impopulaire : le droit de vote est soumis à des conditions de ressource et de résidence.

, conséquence, 1/3 des français vont être exclu du droit de vote, surtout les ouvriers. Louis-Napoléon critique la réforme et devient populaire. Du coup le 2 Décembre 1851 il fait un coup d’Etat. L’assemblée est dissoute. La population ne réagit pas, Louis-Napoléon arrive au pouvoir facilement, il se proclame empereur Napoléon III.

 

B/Le second Empire détourne la démocratie 1852-1870

 

-L’empire autoritaire

      Durant les 10 premières années de son règne, Napoléon III va concentrer tous les pouvoirs même si en théorie le régime demeure constitutionnelle.

La constitution du second empire n’est pas démocratique : Napoléon III contrôle à la foi l’exécutif et le législatif. En théorie le suffrage universelle est maintenu mais en réalité, les élections sont truqués, contrôlé, les candidats doivent être approuvé du préfet (= gouvernement = Napoléon). Seul le candidat officiel à le droit aux affiches et au bulletin. Napoléon III à recoure périodiquement au plébiscite (référendum), grâce à sa propagande mais aussi grâce à sa popularité, le peuple approuve massivement sa politique.

 

-L’empire libéral

      A partir de 1863, il y a des nouvelles règles électorales : => fin des candidats officiels.

=>opposition républicaine sous les ordres d’Adolphe Thiers.

En 1864 : droit de coalition (début des syndicats).

En 1866 : la censure est assouplie (apparition de journaux d’opposition).

En 1870 : élection législatives, les républicains modérés l’emporte, Napoléon III décide de mettre un républicain pour premier ministre.

On se dirige vers un empire parlementaire mais Napoléon III n’ira pas jusqu’au bout de ses réformes car il décide de déclarer la guerre à la Prusse (Juillet 1870).

Le 2 septembre 1870 Napoléon III et son armée capitule à Sedan, Napoléon III est fait prisonnier.

Le 4 septembre 1870 les parisiens proclame la IIIème République. Ils mettent en place un gouvernement provisoire (gouvernement de salut national).

 

C/ La victoire difficile des républicains (1871-1879)

 

Les débuts de la république sont très difficile. La guerre contre  la Prusse va se prolonger par une guerre civile.

 

1.    La guerre et la révolution sociale.

 

Jules Ferry et Léon Gambetta <= chef du nouveau gouvernement qui veut continuer la guerre.

Octobre 1870 : Pris est encerclé, durant l’hiver c’est la famine mais ils résistent et forme une milice : la Garde National.

Au sein du gouvernement, les partisans de la Paix avec l’Allemagne l’emportent, à leur tête M.Thiers qui va devenir le chef du gouvernement, il s’installe à Versailles et commence les négociations. Le 28 janvier 1871 signature de l’armistice.

En mars 1871 un traité de paix à Francfort => perte de l’Alsace- Lorraine.

-Les parisiens sont furieux de la signature de l’armistice, ils se sentent trahis par Thiers. Mars 1871, Paris se soulève, insurrection, Paris est entre les mains des révolutionnaire qui proclame la commune de Paris.

Objectif : mettre en place une république sociale.

Il décide de changer le drapeau bleu blanc rouge par la drapeau rouge.

Un système scolaire gratuit laïc et obligatoire.

Interdiction d’augmenter les loyer.

La fin de la commune de paris en mai 1871, le gouvernement de Versailles ordonne à l’armée de reprendre la ville de Paris (la semaine sanglante). Le bilan est très lourd puisqu’on compte environ 25000 morts dans Paris (3/4 fusillés) 5000 communards on été déporté dans des bagnes (nouvelle Calédonie).

Le bilan politique : l ‘écrasement de la commune à marquer la victoires des républicains conservateurs (parti de l’ordre), la défaite des mouvements socialistes révolutionnaires.

 

2.    La république conservatrice

 

De 1871 à 1876, la république est dominé par les républicains conservateurs mais surtout par des monarchistes qui tentent même de rétablir la royauté. Peu à peu les républicains progresse : en 1875, l’assemblée vote une véritable constitution démocratique et en 1876 les républicains l’emportent aux élection législatives, maître de la chambre des députés et oblige Mac Mahon à démissionner en 1879.

C’est l’arrivé au pouvoir des 2 jules ( Jules Grévy président de la république et Jules Ferry président du conseil).

 

II/ Triomphe et crise du modèle républicain (1870-1945)

 

En 1879, les vrai républicains sont enfin arrivés au pouvoir.

 

A/L’installation de la république

1.    Valeurs et symboles de la République

 

Héritière de la philosophie des lumières et de la Révolution de 1789, la République qui s’installe à partir de 1870 à pour valeurs essentielles la démocratie, le respect des droits de l’hommes, l’accès de tous à l’éducation (Loi J.Ferry de  1882). Autour de ces valeurs, la République va rassemblée une majorité de Français.

Un véritable culte républicain se met en place avec des symboles, le drapeau tricolore, l’hymne national « Marseillaise », le devise « liberté, égalité, fraternité » et ces célébrations : 14 Juillet et l’hommage au morts pour la partie et le 11 Novembre après la guerre de 1914.

 

2.Le système politique de la IIIème République : Une République parlementaire instable.

Les institutions mette en place un système démocratique, séparations des pouvoirs.

Le pouvoir exécutif : le Président de la République représente l’Etat mais ne gouverne pas. Le véritable responsable de l’exécutif est le 1er ministre (président du conseil)

Le pouvoir législatif est divisé en 2 chambre.

Le système parlementaire qui se met en place au début de la IIIème République repose sur la supériorité du législatif du parlement et de l’exécutif par le gouvernement. Ce régime est cependant très instable, les gouvernements se repose le plus souvent sur des coalitions de plusieurs parties. Lorsqu’un parti quitte cette coalition pour rejoindre l’opposition, le gouvernement est en générale renversé par une motion de censure.

De 1876 à 1914, la France à connu 52 gouvernements, durée de vie moyenne : 9 mois.

 

B/Une république contesté

 

La IIIème République va être mis en cause par des mouvements souvent issue de l’extrême droite qui sont hostile à toute puissance du parlement. On appelle ces mouvements des mouvements anti-parlementaire. 

 

1.    La crise boulangiste

Boulanger est un générale qui vers 1888 va devenir ministre de la guerre, il est très populaire car il améliore la vie des soldats et promet la revanche dans ces discours.

Le programme politique : il veut que le président soit élu par le peuple, diminué le pouvoir législatif, en faveur du référendum.

L’issu du mouvement : en 1889, les boulangistes gagne les élections municipales malgré la pression de ces partisans, Boulanger refuse de prendre le pouvoir par la force et déçoit ces partisans. Menacé par la police il par en exile.

 

  2.Une grande crise de la IIIème

République : l’Affaire Dreyfus

L’affaire d’espionnage : en 1894, un officier Français, le capitaine Dreyfus est condamné au bagne à perpétuité pour espionnage au profit de l’Allemagne. Un seul document l’accuse, une lettre manuscrite dont l’écriture correspond à celle de Dreyfus. En réalité un autre officier est coupable, Esterhazy mais l’armée va refusé de reconnaître son erreur, début de l’affaire politique.

En 1898, Emile Zola publie « J’accuse », il est condamné à 1 ans de prison. L’affaire Dreyfus touche maintenant toute l’opinion public française qui va se diviser en 2.

Les français se déchirent, se battent, s’insultent. Les partisans de Dreyfus sont les Dreyfusard, leur valeurs sont celle de  la liberté et de la justice comme Zola, on trouve des intellectuelles comme le philosophe A.Gide, le poète Ch.Peguy, des hommes politique plutôt de gauche comme Clemenceau (parti radical) Jaurès (parti socialiste). Les amis de Dreyfus vont fonder une association , la ligue des droits de l’homme.

Les anti-dreyfusard : l’armée, l’Eglise catholique, la presse, la droite nationaliste et l’extrême droite.

 La fin de l’affaire : Des troubles éclates dans Paris en 1898, l’extrême droite essaye de prendre le pouvoir avec l’armée. Dreyfus est rejugé et on découvre que les pièces à conviction l’accusant sont des faux. Finalement il est gracié par le président de la République en 1898 et revient en France. En 1906, Dreyfus est réhabilité, il retrouve son grade.

 

Le bilan culturelle : L’affaire Dreyfus à montré l’importance d’un nouveau pouvoir, le pouvoir de la presse qui peut manipuler l’opinion public. Par ailleurs, on note à l’inverse la baisse de l’influence de l’Eglise catholique, la monté de l’anti-cléricalisme (=contre le clergé => loi de séparation de l’Eglise et de l’Etat).

 

Bilan politique : La droite nationaliste et l’extrême droite sortent affaiblis (dissolution des Ligues) la gauche sort renforcé, elle remporte les élections législatives, jusqu’en 1914 le gouvernement est radicaux, socialiste.

 

   3. 1940 le fin de la IIIème République

Le régime de Vichy.

a.    Le contexte historique

Mai-Juin 1940, défaite de la France, l’armée Française est vaincu. La France doit demander l’armistice le 22 juin 1940. La France va être coupé en 2 par la ligne de démarcation. Le nord et la côte atlantique est envahi. Au sud, sud-est la zone libre. Dans cette zone le régime de Vichy dirigé par le maréchal Pétain.

Le 10 Juillet 1940, l’assemblée nationale et le sénat votent le plein pouvoir du maréchal, c’est la fin de la IIIème République. Naissance de l’Etat Français avec Pétain comme chef qui concentre le pouvoir exécutif et législatif, régime autoritaire, non-démocratique.

b. L’idéologie de Vichy

Le gouvernement a appelé son idéologie la révolution nationale, une idéologie à travers l’image.

L’idéologie du régime de Vichy est très conservatrice, elle ressemble même par certains aspect à l’idéologie fasciste. Les principes politiques issu de la philosophie des lumières et de la révolution de 1789 sont rejetés. La devise républicaine est supprimé, le régime va remettre en cause la démocratie, l’égalité en droit (discrimination des juifs), la laïcité. De plus le culte du chef se développe.

Vichy donne la priorité à l’artisanat et surtout à l’agriculture, c’est le retour à la terre, les vrais valeurs de la France sont celle de la paysannerie, l’industrie symbole de modernité est considéré avec méfiance. Enfin le régime de Vichy encourage les femmes à rester au foyer et à élever de nombreux enfants en créant les allocations familiales.

 

III/ La conquête des droits

 

A/ Les droits politiques

 

La Vème République donne la primauté à l’exécutif sur le législatif. Le président de la République à des pouvoirs étendus, élu au suffrage universelle direct, il fixe la politique du gouvernement en suivant en particularité la politique extérieur (domaine réservé). Il peut dissoudre l’assemblée nationale et e cas de crise grave, il peut prendre les pleins pouvoirs. Passant par dessus le parlement il a également recourt au référendum. Le président nomme le 1er ministre, il veille à la nomination des ministres. Le 1er ministre s’occupe en priorité des affaires économique et social.

Le gouvernement a comme le parlement, l’initiative des lois.

Le parlement (assemblée national et sénat) vote les lois et le budget, en cas de désaccord entre les deux chambre le dernier mot revient à l’assemblé national.

L’assemblé national peut renverser le gouvernement si une motion de censure est voté (très rare).

Un conseil constitutionnelle de 9 membres nommé par le président de la République, par le président de l’assemblée national et par le président du sénat, est chargée de juger de la conformité des lois à la constitution.

 

 

B/ Un régime qui s’adapte

 

      1.Les évolutions institutionnelles

 

Les modifications de al constitution on été nombreuse, en générale elle donne lieu à un référendum .

1962 Election du président au suffrage universel => oui

1992 Adoption du traiter de Maastricht => oui

2000 Passage du septennat au quinquennat => oui

  

      2.Les évolutions politiques

 

La Vème République c’est adapter et à résister à de nombreux changements politique.

-L’alternance : en 1981, après 23 ans de gouvernement de droite, un président de gauche est élu, qui a critiqué la constitution de 58 avant de l’accepter une foi président (Mitterrand). En particulier la supériorité de l’exécutif sur le législatif.

-La cohabitation : c’est une phase de la vie politique qui survient lorsque le président de la République et son 1er ministre ne sont pas de la même tendances politique.

Ex : 1986 : première cohabitation président Mitterrand(Gauche), 1er ministre Chirac (Droite),

1993 : président Mitterrand (Gauche) et 1er ministre Balladur (Droite).

1997 : président Chirac (Droite) et 1er ministre Jospin (Gauche).

Les risques de cohabitation sont nettement moins élevé aujourd’hui car la durée de mandat du président est identique à la durée du mandat de députés 5 ans. De plus les 2 élections sont la même année.

  

      3.Une vie politique riche

 

La vie politique française est ponctuer par un certain nombre d’élection (local=> municipales, cantonales=> conseiller générales, régionales => conseiller régionaux).

Il y a deux grandes élections nationales (législative et présidentielles).

Ces élections présidentielles constitue l’événement essentielle de la vie politique sous la Vème République.

En effet elle détermine la politique de la France pendant 5 ans.

De nombreux candidats se présentent mais en général il reste au second tour un candidat de droite et un candidat de gauche c’est la bipolarisation.

 

Le 09/06/08 bu Xababaaâ




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